Lettre d’info Mars 2024

« Dieu a donné le courage à l’homme. Le courage donne Dieu à l’homme. » Robert FISHER, le chevalier à l’armure rouillée.

Chers paroissiens, et vous fidèles lecteurs et lectrices de notre bulletin paroissial, Christ est ressuscité Alléluia, Alléluia !

Oser croire, en ce moment où l’homme qui se veut « moderne » définit la liberté comme la capacité qu’il a de s’affranchir du divin, nécessite une bonne dose de courage. Cette force d’âme, est nécessaire aujourd’hui plus que jamais, car les conjectures de la vie économique, institutionnelle, morale et même ecclésiale nous donnent le sentiment de Jérémie : « Nous attendions le salut et tout va mal » Jr 14,19.

Pourtant, la résurrection du Christ est un appel à l’espérance, un appel à lire sous le prisme de la joie, de l’espoir et d’un souffle nouveau chaque situation de la vie. Elle est le cœur même de la foi chrétienne. Cet événement central de la vie de Jésus, symbolise l'espoir et la promesse de la vie éternelle pour nous les croyants.

Dans la Résurrection que nous célébrons, nous manifestons la victoire du Christ et notre propre victoire sur la mort et le péché. Croire en la Résurrection comme un acte de foi transforme nos vies et nous donne la force d'affronter les défis du quotidien.

Que cette joie rythme chaque événement de notre vie paroissiale : je pense particulièrement à la visite pastorale de notre père évêque en juin prochain et bien d’autres rendez-vous riches en fraternité et en sens de partage. N’ayons pas peur de proposer cette joie pascale à l’humanité aujourd’hui. Que cette ambiance pascale, nous porte à méditer sur la signification profonde de la Résurrection et à vivre dans l'espérance de la vie éternelle en Christ. Bonne lecture et joyeuse Pâques à tous et à toutes.

Père Roger Gouma

Ressenti de paroissiens venant de pays différents :

• « Magnifique célébration pendant laquelle on partage la joie d’être tous ensemble enfants de Dieu, chacun dans sa diversité ! » 

• « Un immense merci de gratitude pour cette messe extraordinaire ! »

• « Une joie d’avoir pu y participer ! »

• « Les textes lus dans 11 langues différentes, top !! belle procession d’offrandes de femmes dans des tenues de leur pays C’est l’Eglise universelle avec un grand E ! »

• « Quel bonheur d’écouter ces chants magnifiques mis en valeur par une chorale et des instruments de musique supers !! »

• « Quelle ambiance à la fois fervente et joyeuse ! »

Conclusion : Quel beau jour pour la paroisse ! 

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau » (Matthieu 11/28)

En ce mois de février 2024 une vingtaine de frères et sœurs de notre paroisse, éprouvés par la maladie ou la vieillesse, ont demandé à recevoir le sacrement des malades. Ils furent 15 à le recevoir au milieu de la communauté, le Dimanche 11 février, lors de la journée mondiale des malades, et 5 hors de la célébration communautaire. Ce fut une occasion unique de percevoir comment le Christ se fait proche d’eux et comment la communauté et leurs familles les portent dans la prière et sont vivifiées par leur témoignage et leur prière.

Laissons-nous toucher par la prière que les malades ont exprimée pour l’occasion, après avoir professé leur foi :

• Merci Seigneur pour tous les bienfaits dont tu nous as comblés tout au long de nos vies.

•  C'est dans la foi, l'espérance et la confiance que nous nous abandonnons à ta divine miséricorde. Que ta Volonté soit faite ! Et si Tu le veux Seigneur, guéris-nous, guéris nos âmes, guéris nos corps !

• Donne-nous l’humilité de savoir demander et accepter l’aide des autres dans nos épreuves.

• Nous Te remercions pour tous les soutiens que Tu nous procures à travers les soignants, nos proches, ceux de nos familles et de nos amis. Nous Te les confions.

• Nous Te confions l’Église, qui œuvre dans le monde en faveur de ceux qui souffrent. Pour qu’elle fasse rayonner la lumière du Christ, et témoigne de l’espérance chrétienne par la parole et par les actes.

• Un repas fraternel s’ensuivit, grâce à l’hospitalité de Lourdes de notre paroisse, avec une quarantaine de convives. Merci à eux. Merci aussi à tous ceux qui au long des jours, prient ensemble pour les malades de notre paroisse, les soutiennent, leur portent la communion.

  Si vous le souhaitez pour vous-même, ou voyez une personne qui souhaiterait des visites ou la communion régulièrement, n’hésitez pas à contacter Marie Davoust 06 04 13 75 37‬. Elle assure la coordination. Merci à elle !‬‬‬‬‬

  N'hésitez pas aussi à confier vos intentions de prière à ceux qui vont partir à Lourdes le 7 avril. Des boites sont là pour recueillir vos intentions aux entrées de nos églises. Formons un seul cœur !

  Père Michel Meunier

Franciscain, prêtre en Essonne et aumônier de prison depuis près de onze années, Frère Benoît Dubigeon va à la rencontre des personnes détenues. Les paroissiens de La Celle Saint-Cloud ont eu l’occasion d’écouter son témoignage lors de la soirée Réjouis-toi du 16 novembre 2023 à l’Eglise Saint-Pierre Saint-Paul.

Tout au long de son ouvrage intitulé « C’est ton visage que je cherche » (Editions Artège), qui prend la forme d’une méditation, frère Benoît nous apprend « la patience, la confiance et la découverte du seul bien précieux : la face lumineuse de Dieu et de chacun de nous ».

Voici quelques extraits choisis qui montrent la profondeur de son expérience et de son message.

Frère Benoît veut devenir un « orpailleur de Dieu ». Il dit :

• « Chercher la source d’eau vive cachée, pas seulement dans la terre dure du sol, mais dans la terre meuble ou dure des personnes. »

• « Rencontrer tant et tant de personnes, parfois si fortement blessées dans leur corps ou leur histoire tellement compliquée, pour y découvrir, grâce à Dieu et avec persévérance, une dimension de leur être étincelant. Chercher longtemps. A travers l’épaisseur de leur humanité. J’aime chercher, sans me décourager, ce qui vient de Dieu et ce qui est pour Dieu. »

• « Devenir orpailleur de Dieu en découvrant en chaque créature sa face lumineuse et son vrai visage. »

A propos de la découverte de l’autre, Frère Benoît cite un frère franciscain :

« N’attends pas que l’autre soit meilleur pour l’aimer, car il attend d’être aimé pour devenir meilleur ! »

Il évoque aussi la difficulté de « vivre l’impossible pardon » :

« Le pardon est si dur à donner, si difficile à recevoir. Tant de conflits et bien peu de réconciliations. Et pourtant sans pardon, la rancœur et le ressentiment risquent de boucler sur moi-même et me laisser prisonnier, moi comme l’autre, de ce pardon qui n’est pas encore engagé. 

Demander pardon ou accorder mon pardon a besoin de rites : une rencontre, une médiation, les reproches exprimés, les torts exprimés, un repas, un sacrement. Il a d’abord besoin que justice se fasse : pas de pardon sans justice. En tout état de cause, il a besoin parfois de beaucoup de temps pour que chacun retrouve sa part, son territoire, son identité. Ce n’est que lorsque nous retrouvons cette part que nous pouvons pardonner. »

Pour la recherche de la paix entre les personnes, Frère Benoît ajoute :

« … Il y a toujours plus grand que nous et c’est à nous de le rechercher, comme des orpailleurs, en nous mettant dans une dynamique renouvelée pour trouver, en celui qui est différent de nous, sa face lumineuse ! »

Et, à propos du salut de chacun, il nous dit :

• « Le salut, c’est trouver son vrai visage, devenir enfin la personne que l’on est et que l’on n’a peut-être pas encore rencontrée.»

• « Indépendamment de ton péché ou de tes mérites, fais-toi réceptacle de Dieu, fais-toi maison de Dieu, fais-toi demeure de Dieu. »

C'est avec joie que Thierry participe depuis quelques années au pèlerinage de Cotignac.

Appartenant à l'Eglise apostolique arménienne, il n’en manque aucun, pour lui c’est une occasion unique de confronter différentes approches d'une même foi et de s'enrichir lors d'échanges entre pères de familles.

Inséparable de son violon, ses mélodies accompagnent ces temps uniques de prières et de méditation au sanctuaire de Saint Joseph et tout au long du chemin.

Occasion aussi de découvrir une autre religion chrétienne, l'Église apostolique arménienne, implantée en Arménie depuis au moins dix-sept siècles.

Selon la Tradition de l’Eglise Arménienne, la première évangélisation de l’Arménie a été faite par les apôtres Saint Thaddée et Barthélémy. Le Royaume d’Arménie fut la première Nation au monde a adopter officiellement le christianisme en 301.

Aujourd’hui, la principale religion présente en Arménie est le christianisme, dont les fidèles forment 95 % de la population.

Cependant, l'Église apostolique arménienne, est persécutée comme l'a démontré le nettoyage ethnique récent au Kharabagh (Artsakh en arménien), le déplacement de la quasi-totalité de la population arménienne avec effacement de toutes traces de présence arménienne et les destructions systématiques des cimetières, églises sont des épreuves difficiles pour ce peuple.

Une église qui n'est pas persécutée n'est pas une église, doit-on s'en réjouir ? disait un prêtre syriaque à Thierry.

Nous avons eu la joie de vous compter nombreux à notre deuxième édition du marché de Noël sur la Parvis de Notre Dame de

Beauregard le 16 décembre dernier et nous vous en remercions !

Nous avions mis en place à cette occasion 12 stands artisanaux (décorations de Noël, bougies, esthétique, bijoux, cartes de vœux, objets religieux, livres, miel, crêpes, cookies, épicerie italienne) et un comptoir de gourmandises, de vin chaud et de chocolats chauds.

Des ateliers de Noël ont également été proposés aux enfants ainsi qu’une projection d’un film d’animation l’après-midi sur le thème de la nativité. La Chorale des adultes et de l’éveil à la Foi ont également participé à cette journée pour le plaisir des grands et des petits. Enfin chacun a pu venir tenter sa chance à la Grande Tombola de la Paroisse pour remporter un des 140 lots confiés par nos commerçants !

Le Carré des Arts nous a de plus gâtés avec ses chants de Noël dans une ambiance joyeuse !

Ce marché de Noël a été l’occasion de partager un moment chaleureux et festif avec vous, et une belle réussite. Vos nombreux achats dont une partie des bénéfices a été reversée aux œuvres de la Paroisse nous a aidés pour nos actions.

Alors nous ne pouvons que vous dire : à l’année prochaine, encore plus nombreux pour notre troisième édition !

Dans la tradition juive, les rameaux de palmier et le mot « Hosanna » évoquent la fête des récoltes « Souccot », mentionnée dans le Lévitique. Par ailleurs, la tradition orientale faisait acclamer les héros avec des rameaux verts qui symbolisaient l’immortalité.

Le dimanche des Rameaux célèbre l'entrée triomphale de Jésus-Christ à Jérusalem. En effet, lorsque Jésus est monté à Jérusalem pour la fête de Pâques, le peuple l’a accueilli comme un roi. Il prenait des rameaux de palmes dans les arbres et les agitaient à son passage.

La procession des Rameaux fait donc revivre symboliquement le chemin de Jésus depuis Béthanie jusqu’à Jérusalem. La liturgie associe cette procession joyeuse à la lecture de la Passion. Dans ce parcours, il y a un condensé de foi qui unit dans un même mouvement la certitude de la victoire et la désolation absolue de la passion.

Au cours des siècles, dans la tradition de l’Église, les palmes ont été remplacées par des rameaux provenant d’autres essences de bois, dont laurier, olivier, buis… Ramener un rameau béni le jour de la procession marque la foi en la résurrection du Christ qui a traversé la Passion.