Lettre d’info Juin 2023

La parution de votre bulletin préféré annonce que l’été est proche. Après les 50 jours du temps de Pâques, la fête de Pentecôte nous a permis de célébrer le don de l’Esprit Saint comme l’aboutissement de tout ce que le Seigneur a accompli en donnant sa vie pour nous. C’est l’Esprit Saint qui agit dans les sacrements pour nous communiquer les grâces que notre Seigneur Jésus-Christ a méritées par son Sacrifice.

Au jour de leur ordination, les prêtres reçoivent l’imposition des mains en signe du don de l’Esprit Saint pour agir en la personne du Christ. Ce point est à souligner en cette année au cours de laquelle notre évêque nous invite à prier particulièrement pour les vocations sacerdotales. Nous avons besoin de prêtres, car nous avons besoin du Christ. En effet, Celui-ci souhaite que ses dons les plus grands comme la grâce du baptême, le Pardon de nos péchés, la sainte communion, la proclamation de l’Evangile soient transmis au Peuple de Dieu par des hommes qui ont mis à sa disposition leurs mains, leurs lèvres, leur cœur et toute leur vie. C’est pourquoi la prière pour demander des prêtres est essentielle dans la vie de l’Eglise. C’est aussi l’occasion pour tous les jeunes de notre paroisse d’entendre que c’est bien parmi eux que le Seigneur appelle ses ministres de demain.

Le mois de juin porte cette année une connotation sacerdotale. Le 18 juin est d’abord pour nous l’occasion de dire au revoir à notre cher vicaire, de le remercier pour les 3 années passées au service de la paroisse, et en particulier de ses jeunes, et enfin de confier au Seigneur la mission de curé qui l’attend. Puis le 25 juin offre l’occasion de célébrer le jubilé sacerdotal du père Michel Meunier, ordonné prêtre il y a tout juste 50 ans. Après ces moments chargés d’actions de grâces, l’été nous offrira un repos bien mérité. Et dès la rentrée, le dimanche 10 septembre après-midi, la paroisse accueillera les ordinations diaconales de Guillaume Lemoine que nous connaissons bien, et d’Etienne Delbende que nous avons accueilli brièvement l’an dernier. Puis une nouvelle année scolaire débutera, marquée par la perspective de la visite pastorale de notre évêque en juin prochain. Mais pour le moment, bel été à tous !

Père Damien Warnan

Le 26 mars dernier, nous sommes partis, environ 200 paroissiens, en pèlerinage depuis l’église Notre Dame de Beauregard jusqu’à l’église de Saint Cloud pour l’année jubilaire des 1500 ans de la naissance de Saint Clodoald. Accompagnés par les pères Damien et Michel, nous avons marché sur les pas de Saint Clodoald qui avait fondé un monastère à Saint Cloud et qui retournait régulièrement retrouver sa solitude dans sa celle (cellule d’ermite) chez nous, au milieu des bois, d’où le nom du lieu La Celle (de) Saint Cloud.

Personnes âgées, bébés en poussette, enfants, adolescents et adultes, tous ont marché (ou couru selon les énergies des uns et des autres) ensemble vers un même but, se relayant pour porter ceux qui en avaient besoin, alimenter en boisson et gâteaux les uns et les autres et partager les parapluies lors des quelques épisodes pluvieux ! tout cela, toujours dans la bonne humeur !

Pour notre famille, c’était une belle occasion de péleriner ensemble un après-midi car l’une de nos filles, autiste, n’a pas la résistance pour marcher une journée complète. Plusieurs amis se sont relayés pour l’aider à avancer et nous avons pu arriver tous les 6 ensemble à l’église de Saint Cloud. Nous avons franchi la Porte Sainte Jubilaire qui permet aux fidèles qui y passent d'obtenir une indulgence plénière, ensuite nous sommes allés nous recueillir devant les reliques de Saint Clodoald puis suivre tout un parcours dans l’église jusqu’au Saint Sacrement. Hasard ou providence, notre fille est née à Saint Cloud. En tous les cas, une belle après-midi paroissiale, amicale et familiale !

Samedi 13 mai, jour de la fête de Notre-Dame de Fatima, une centaine de paroissiens sont partis en car pour Chartres avec nos trois prêtres pour y vivre une belle journée d’échanges, de visite et de spiritualité. Le matin était consacré à la visite de la cathédrale Notre-Dame et de sa crypte, par deux conférencières du diocèse de Chartres qui ont insisté sur le parcours spirituel « du Nord vers le Sud », c’est-à-dire des ténèbres vers la lumière, et, dans les vitraux, « du rouge vers le vert », c’est-à-dire des épreuves (des persécutions, de la Passion…) vers la Résurrection et vers l’Espérance. Un beau soleil printanier faisait chanter les couleurs des vitraux (dont le fameux « bleu de Chartres ») et l’intérieur de la cathédrale est, depuis sa restauration, une magnifique dentelle de pierre blanche.

Après un pique-nique dans les locaux du rectorat, une marche au soleil de sept kilomètres le long de l’Eure a conduit les paroissiens jusqu’au « Séminaire derrière les Barbelés », sur la commune du Coudray. Ce site de l’Armée Française s’est transformé en camp de prisonniers français pendant la guerre de 1939-1945, puis en camp de prisonniers allemands après la libération. C’est dans ce camp que le Père Franz Stock a été appelé en 1946 pour y préparer au sacerdoce plus de 900 séminaristes allemands. Madame Isabelle Knosp, conservatrice du Séminaire, nous a fait revivre la figure du Père Stock, qui a accompagné dans leurs derniers moments plus de 1000 résistants français fusillés au Mont-Valérien tels qu’Honoré d’Estienne d’Orves et Gabriel Péri, « celui qui croyait au ciel, et celui qui n’y croyait pas ».

Après une messe concélébrée par nos trois prêtres dans la chapelle du Séminaire, les deux cars ont ramené les paroissiens à bon port.

Dehors sur le parvis de SPSP, petit café à la main, ce samedi 25 mars, Sophie explique, “Je me demandais ce qu’était cette journée des femmes, alors je me suis inscrite,” et Isabelle de rajouter, ”Moi, c'est par curiosité que je suis venue."

C’était quand même un week-end chargé pour les paroissiens cellois avec une journée diocésaine pour les grands-parents, une journée pour les veufs/veuves à Fondacio Versailles et un pèlerinage à St Cloud... cependant en cette fête de l’Annonciation, une quarantaine de femmes de 35 à 80 ans ont saisi l’opportunité de prendre du temps pour elles, pour se ressourcer et pour louer, prier, se former, se confesser et adorer de Dieu… Des femmes du doyenné, ainsi que des femmes qui font partie du “Rosaire vivant de femmes », instauré en novembre 2020 dans notre paroisse. Ce rosaire crée à la suite de Pauline Jaricot, est composé de plus de 50 femmes qui prient dans l’invisible chacun une dizaine par jour à leur guise et méditent chacune un mystère donné par semaine. C’est une très belle communauté de femmes qui partagent beaucoup des intentions de notre paroisse, confiant ainsi nos prêtres, nos malades et les familles à la Vierge Marie et par sa douce intercession, à Son Fils Jésus.

Après un joli temps de louange, la conférencière Béatrice Dufour nous a prodigué ses enseignements, “Femmes, ne vous laissez pas voler votre espérance » développant ainsi la mission de la femme comme prophète d’Espérance à travers la Parole et particulièrement la Genèse mais aussi des citations de grandes figures de femme Chrétiennes comme Ste Elisabeth de la Trinité, Edith Stein ou Madeleine Delbrêl.

Le déjeuner tiré du sac à la Salle St Louis permettait à toutes les femmes un super moment de convivialité prolongé par un café pris dehors au soleil et où les échanges ont continué entre elles et avec la conférencière.

De retour dans l'église SPSP pour un temps de chant et louange, Béatrice Dufour a poursuivi avec son 3ème enseignement sur les saintes femmes de l’Ancien Testament (Deborah, Yaël, Judith), ainsi que des femmes plus contemporaines (Conchita ou Luisa Piccarreta) inscrivant dans le courant de la Pentecôte d’Amour dont St Louis Grignon de Montfort, Thérèse de l’Enfant Jésus et Marthe Robin ont beaucoup annoncé mais aussi à travers des saintes récentes comme Ste Faustine ou la Bienheureuse Dina Bellanger.

La récitation des deux premiers Mystères Glorieux, l’Annonciation & la Visitation, ensemble à haute voix a précédé un temps d’adoration avec le sacrement de réconciliation avec le Père Damien et un temps de partage individuel avec Béatrice Dufour.

Un dernier chant de louange a clôturé cette belle journée. "Je repars super bien ressourcée," dit Sophie, "Et bien connectée avec d’autres femmes de la paroisse que je ne croise pas habituellement.” “Trop bien ! On a déjà la date pour l’année prochaine ?” interroge Isabelle.

Le Père a rejoint l’équipe de l’éveil à la foi depuis la rentrée de 2020 à Notre Dame de Beauregard. Il a ce don d’expliquer aux enfants chaque texte de la bible et les différents thèmes que nous avons abordés dans nos séances. Les enfants étaient ravis de le voir et de l’écouter. Les enfants étaient surtout fiers de recevoir les récompenses, les chapelets ou autres cadeaux qu'il leur remettait après avoir expliqué le sens et la valeur de ce qu’ils recevaient.

Une anecdote dont on se souvient très bien avec l’équipe : comment expliquer la confession aux enfants à cet âge. J’avais oublié de faire un récapitulatif au Père comme d’habitude quelques jours avant la séance. En arrivant, je lui ai dit « Père, on va faire une scène de théâtre pour expliquer la confession. Vous avez juste à suivre et faire le prêtre qui donne la confession. Après la scène, vous expliquez le thème ». Il a géré et a bien joué le rôle. Il a participé à plusieurs parties du jeu avec les enfants.

Pour sa dernière séance, les enfants lui ont offert des dessins pour le remercier. Les enfants ainsi que l’équipe ont tous été marqués par sa personnalité très bienveillante, sa douceur et son fameux sourire et rire. Il va beaucoup nous manquer mais nous savons qu’il mérite largement d’être curé. La paroisse qui l’accueille a beaucoup de chance.

Jany Wolff, Responsable Eveil à la foi

Un immense merci cher Père de la part de l’Aumônerie St Paul !

« Qu’est-ce qui est bon pour les jeunes ? » Voici une question que le Père a posé souvent pendant ces 3 années passées au service de l’Aumônerie St Paul comme prêtre référent.

Et ce qui a été bon pour les jeunes, c’est qu'il les a écoutés, vraiment, longuement, en leur faisant confiance et en mettant en valeur leur point de vue. Et après avoir écouté, il a enseigné les trésors de la vie chrétienne que ce soit lors des messes d’aumônerie, des séances en foyer d’accueil, lors des pèlerinages, en particulier celui de Lourdes avec les collégiens, mais aussi les Frat de Jambville et de Lourdes, la préparation des sacrements, les après-midi de St Jo. Avec beaucoup de simplicité, il a orienté vers le grand et le beau, avec patience et charité mais sans concession pour la facilité.

De cette manière il a aussi fait grandir les animateurs et les responsables d’aumônerie qui ont eu la chance de le côtoyer régulièrement, en leur faisant confiance, en soutenant leurs projets, en les faisant réfléchir, en les enseignant.

Merci Père de nous avoir si bien accompagnés, entraînés vers le bon, vers le vrai bonheur de goûter à l’amour du Christ.

Les Grands-Parents, porteurs d’Espérance !

Le samedi 25 mars dernier, 240 grands-parents des Yvelines étaient réunis autour de Mgr Luc Crépy pour réfléchir ensemble et prier pour leur mission de transmettre la foi à leurs petits-enfants. Dans son intervention Mgr Crépy a appelé les grands-parents à « être des porteurs d’espérance ». Il souligne la grâce de la vieillesse en précisant que « Le temps de la vieillesse n’est pas inutile il ouvre vers l’avenir » et qu’il y aura un avenir s’il y a un dialogue entre les vieux et les jeunes. La transmission de la foi par les grands-parents est primordiale.

Le philosophe Martin Steffens (*) est intervenu pour aborder le rôle essentiel des grands-parents. Il a souligné le fait que les grands-parents sont, non pas un modèle, mais mieux encore, un repère (ou repaire) pour les petits-enfants. Il leur a donné des pistes concrètes : « Vous êtes là d’abord pour aimer, pas pour éduquer. L’émerveillement (devant vos petits-enfants) doit être premier, avant le souci. » Il a insisté sur l’importance de la disponibilité des grands-parents, un facteur très rassurant pour les petits-enfants, comme un roc dans des quotidiens parfois tumultueux. En lien avec le thème de la journée « Annoncer l’espérance », le philosophe a souligné que les grands-parents font l’union, importance du trait d’union entre « grand » et « Parent » Ils sont, par leur présence-même, la preuve qu’un avenir est possible et qu’on peut traverser la vie et le monde.

Dans l’après-midi, les participants étaient invités à échanger entre eux en petit groupes dans 16 ateliers portant sur des thématiques telles que la transmission de la foi : « Être témoin de la foi auprès de mes petits-enfants », « Quelle attitude avec mes petits-enfants non baptisés ? » ou encore « Comment prier en famille ». D’autres portaient sur des sujets sociétaux : « Comment se former et réagir face aux enjeux sociétaux (woke, genre) ? » ou encore « Mes enfants divorcent : comment vivre ces situations ? ». 

(*) Vous trouverez l’enregistrement de sa conférence sur : https://www.catholique78.fr/2023/04/14/les-grands-parents-porteurs-desperance/ et sur You Tube : https://youtu.be/OEJ1ZmGBaj4

PS : Il existe dans notre paroisse un groupe de grands-parents qui se réunit mensuellement autour du père Michel Meunier en s’appuyant sur l’art de l’accompagnement proposé par le Pape François dans son exhortation ‘La joie de l’Evangile’ et qui est ouvert à ceux que cela intéresse (gbdeguerry@gmail.com )

Le FRAT 2023 des lycéens à Lourdes

« Le FRAT ... pour moi au départ, c’était un pèlerinage entre personnes fanatiques de Dieu (presque sectaires en fait), et on m’a proposé d’y aller en plein milieu d’un moment d’éloignement entre Dieu et moi. En effet, j’avais de plus en plus de mal à affirmer ma foi, notamment car quasiment tous mes amis au lycée étaient athées, et ne manquaient pas de me taquiner régulièrement sur ma religion. Mais bon, avec mon seul ami catholique, nous n’avions rien de prévu cette semaine-là, donc nous nous sommes dit : « Allez on essaye, et au pire on y va juste pour plaisanter au milieu des fanatiques ».

Cependant, une fois dedans, tous nos à priori se sont brisés. Non seulement tous les jeunes présents au FRAT étaient totalement normaux, mais en plus absolument tout le monde y était sympathique et bienveillant. L’ambiance était digne des plus grands festivals, et pourtant, dans les cris de joie ou les chants, nous étions en train de louer Dieu et de témoigner de sa présence. Les célébrations, les témoignages, les messes… absolument tout était magnifique et touchant, et grâce à la thématique de cette année, qui était « n’ayez pas peur », je me sens aujourd’hui plus proche de Dieu, confiant en ma foi, que je ne l’ai jamais été auparavant. J’adresse donc mille mercis à notre paroisse pour ces moments inoubliables. » Maxence, Terminale.

« Une expérience incroyable à vivre… je suis sûr de m’y (ré)inscrire en Terminale ». (Messan, 2^nde).

C’est pour moi une belle occasion de remercier Dieu et mes frères et sœurs !

Je serai heureux de votre présence à la messe que je présiderai à 10H30 le dimanche 25 juin à Notre Dame de Beauregard *, avec la communauté́ paroissiale, ou que vous y unissiez par la prière. Elle sera suivie d’un apéritif.

En cette heure, les trois mots-clés de la prière prennent sens : MERCI – PARDON - S’IL TE PLAIT.

-     MERCI Seigneur pour ton appel et de m’avoir gardé dans ton amour, malgré mes manques et mes fragilités. Merci de m’avoir toujours donné des frères et des sœurs qui ont été des témoins de ton amour et m’ont donné de beaux témoignages de vie et de foi. A commencer par mes parents.

-     PARDON Seigneur, ainsi qu’à mes frères et sœurs, pour tous ceux qui n’ont pas trouvé en moi le témoin du Christ qu’ils pouvaient espérer, et d’avoir été souvent un simple animateur.

-     S’IL TE PLAIT, fais que je ne me replie pas dans les années à venir, mais, au contraire, me recentre sur l’action de grâce, l’amour de mes frères et la prière pour eux. Aide-moi à te suivre vraiment.

Dans ce monde difficile, où l’Église elle-même a à demander pardon, fortifie la confiance, la foi, le courage, des jeunes et des baptisés ou ordonnés. Merci pour ce que tu fais déjà pour eux et feras encore !

A l'occasion de cet anniversaire, je ne souhaite pas de cadeau, ne manquant de rien. Mais si vous souhaitiez tout de même faire un geste, je serais très heureux si vous participiez au financement de la formation d’un futur prêtre (Comme Rocki dans la vidéo), à Port-Bergé à Madagascar. https://www.lepotcommun.fr/pot/broz8mfm J'ai vécu 6 ans à Paris avec 3 prêtres successifs de ce diocèse et j'admire leur engagement, au milieu des plus pauvres.

Cette vidéo vous permet de découvrir les défis de ce jeune diocèse

Michel Meunier