1. L'édito
L’édito du Père Damien : La pause estivale
2. Actualités de la paroisse
2.1 Témoignages de Lourdes
2.2 Pèlerinage de Chartres des accompagnateurs de Catéchumènes
2.3 Randonnées amicales journalières ouvertes à tous
3. Actualité de l’Eglise
Canonisation de Charles de Foucault
4. Coup de projecteur
Bernard, marchand de légumes du marché de ND de Beauregard
5. Coup de coeur
Accueil des ukrainiens
6. Coup de « sacré coup de cœur »
Qui est Alicia Beauvisage ?
7. Agenda
L’année scolaire se termine en beauté par la consécration de la paroisse au Sacré Cœur de Jésus. Beaucoup m’ont remercié de ce beau "cadeau" que je faisais à la paroisse. Je suis touché de cette manière dont vous voyez les choses. J’ai en effet eu la chance de connaître cette dévotion, et je suis très heureux de contribuer à vous la faire connaître à mon tour, grâce notamment au témoignage d’Alicia à qui un article est consacré dans ce bulletin. A présent, il nous revient de faire en sorte que l’Amour du Cœur de Jésus irrigue toute la vie paroissiale : la prière, les célébrations, la transmission de la foi, l’annonce de l’évangile, le service des pauvres et des plus petits... Nous aurons encore largement l’occasion l’an prochain de déployer certains aspects de la dévotion au Sacré Cœur.
Vient maintenant le temps de la pause estivale. Beaucoup auront la chance de bénéficier de lieux propices au repos. Profitons-en pour nous ressourcer, par la prière, la lecture, le contact avec la nature et les temps familiaux et amicaux. N’oublions pas non plus ceux qui ne peuvent pas partir, et pour qui l’été sera synonyme d’un isolement ou de craintes plus grands encore. Il y a ceux qui souffrent du grand âge, de la maladie, et ceux qui ne savent pas encore quel logement ils occuperont à la rentrée, quel métier ils exerceront, ou quelles études ils suivront. Les nombreux réfugiés d’Ukraine présents à la Celle-saint-Cloud ignorent encore quant à eux le sort qui leur sera réservé dans les mois à venir.
La communauté paroissiale va se disperser, mais il importe donc plus que jamais que les liens fraternels demeurent, et que la prière nous soude.
Bel été à tous !
Père Damien Warnan
Pèlerinage diocésain des collégiens à Lourdes du 24 au 29 avril :
28 jeunes de l’Aumônerie St Paul ont participé au Pèlerinage des Collégiens à Lourdes, avec le diocèse, certains plus particulièrement pour préparer leur profession de foi.
A la suite de Ste Bernadette et à l’école de la Ste Vierge, ils ont vécu en Eglise des temps forts de célébrations, des marches et processions, un passage aux piscines, des temps de prière et de chapelet à la grotte, un chemin de croix, des veillées festives et une vie de groupe intense et joyeuse mais aussi des temps de silence, d’adoration, de prière personnelle et de confession : tout un apprentissage de la vie chrétienne.
Nous sommes particulièrement reconnaissants aux nombreux prêtres et religieux qui nous ont si bien accompagnés et enseignés pendant ce pèlerinage, en particulier le Père Alban.
« J’ai trouvé ce pèlerinage beau et enrichissant, il m’a aidé à mieux prier ». « C’était la 1ère fois que je faisais un pèlerinage à Lourdes et ça m’a beaucoup marquée. C’est un moment unique qu’il est incroyable de vivre ». « J’ai vécu des moments très forts et beaux, surtout les moments en groupe où on prie et chante tous ensemble ».
Avant de partir les jeunes ont pris un engagement de foi et beaucoup souhaitent revenir vivre cette grâce de Lourdes et un jour se mettre au service des malades. RV l’année prochaine !
Paroisse :
Après 2 ans d’interruption à cause du COVID le pèlerinage diocésain a pu reprendre à Lourdes et Bernard et moi y avons participé. Nous étions avec le groupe « Prune » nouvellement créé. Il s’agit d’un groupe d’hospitalité en hôtel. Nous étions une trentaine, des duos (accompagnés, accompagnants) encadrés par des bénévoles dépendant de l’hospitalité. Nous étions impatients d’ y retourner .
Nous avions avec nous un prêtre assomptionniste (Père François Mery), un médecin et une infirmière . Nous avons logé à l’hôtel Stella Matutina non loin du sanctuaire. Beaucoup de participants se connaissaient déjà, mais nous avons été très bien accueillis.
Nous avions une prière en groupe le matin à 8h et une autre à 20h pour clore la journée. Nous avons participé à presque toutes les célébrations proposées compte tenu de l’état des participants. Beaucoup d’ entre nous ont reçu le sacrement des malades et du réconfort. Cela a été pour nous le moment le plus émouvant.
A chaque présence à la grotte, nous avons vraiment ressenti la présence de Marie.
Les responsables ont été d’une gentillesse et d’une bienveillance infinie. Merci aux organisateurs et surtout à Dieu de ces jours bénis.
Hospitalité :
Nous étions une vingtaine de pèlerins de la paroisse, répartis en trois groupes :
Voici les témoignages recueillis après notre retour :
Je ne voulais plus rentrer…et me laisse guider par la main du Seigneur et son amour pour nous.
Pourquoi partir en pèlerinage ?
« Le pèlerinage est à la fois un voyage et une quête intérieure, une expérience personnelle mais aussi solidaire, un dépouillement et un enrichissement. » (Extrait du livret élaboré par Odile et Bénédicte)
Qui sont les pèlerins ?
Des catéchumènes et des confirmants, des baptisés et des confirmés de cette année, des accompagnateurs et leurs conjoints, les organisateurs Odile et Bénédicte, et le Père Michel.
LES TEMPS FORTS DU PELERINAGE :
En route vers la cathédrale de Chartres :
Dans le car, et lors de notre marche à pied dans les derniers kilomètres jusqu’à la cathédrale, nous avons la joie de partager des prières, des chants et des réflexions sur des thèmes qui nous interpellent tous, tels que :
- « le pardon, chemin de vie » ;
- les pèlerins sont « de chair et d’os » ;
- la nécessité de « ralentir le pas pour rencontrer l’autre » car la route est « une formidable écoute de vie fraternelle » ; il faut « oser rencontrer l’autre » ;
La marche permet de goûter la beauté de la nature ; la végétation est vivifiée par l’Eure et baignée de soleil !
A Chartres :
Notre repas pris en commun est l’occasion de nouveaux partages et d’échanges entre tous.
La visite guidée de la cathédrale : Notre guide nous fait découvrir et « lire » les vitraux ; elle nous sensibilise à la splendeur et à la dimension pédagogique de ces œuvres d’art, qui nous font revivre l’histoire biblique et mettent en relief la dimension spirituelle de notre vie. La visite nous révèle aussi la merveille architecturale qu’est la clôture du chœur, unique en son genre et qui a requis le travail minutieux d’un grand nombre d’artistes sculpteurs.
La messe dans la crypte de la cathédrale : Tout au long de la célébration, dans l’esprit du pèlerinage, le Père Michel nous guide dans notre recueillement et nos prières. Il nous invite à venir tous autour de l’autel, pour dire la prière du Notre Père en nous tenant la main, formuler nos intentions de prière et recevoir la communion. Nos prières vont aussi à celles et ceux du groupe du catéchuménat qui n’ont pu se joindre à nous pour ce pèlerinage.
Un grand MERCI à tous pour le partage de ce moment illuminé de grâce, de paix et d’espérance !
Habitants de La-Celle-Saint-Cloud : Voici une belle occasion pour vous faire de nouveaux amis.
L’association Étincelle vous invite à une randonnée chaque jour entre le 11 et le 17 Juillet , de 8 à 13 km, depuis La Celle Saint Cloud.
Découvrez les tracés des 7 randonnées : Soirée de présentation : mercredi 6 juillet 20h-21h, Espace A. Joly, 1A pl. du Jumelage, La-Celle-St-Cloud, ou https://www.etincelle-aepb.com/actualites/
Si vous êtes intéressé, vous pouvez vous inscrire dès maintenant à : randonneesamicales@gmail.com
Contact : Père Michel Meunier 06 61 16 94 62
Meurtri dès ses 6 ans par les deuils rapprochés de sa pieuse maman et de son père, Charles de Foucauld grandit chez ses grands-parents maternels, Ceux-ci discernent son intelligence et lui prévoient de grandes études. Mais de Ginette à Saint- Cyr, Charles s’ennuie, se dissipe et perd la foi.
A la mort de son grand-père. il a le sentiment que tout s’effondre autour de lui. Il rejoint l’école de cavalerie de Saumur, s’y s’étourdit gaspillant son héritage dans des fêtes qui le laissent désemparé.
La vie de garnison et la discipline ne lui plaisent pas, il est mis hors-cadre. Il réintègre à 23 ans pour aller se battre en Algérie, où il se montre bon chef et bon camarade.
De retour en France, en 1886, il démissionne, prépare une exploration au Maroc pour laquelle il étudie l’arabe et l’Islam. Il effectuera, avec un rabbin lettré, un aventureux périple de 11 mois, dont le récit lui vaudra les palmes académiques.
De retour, le succès ne le flatte pas, Seules le nourrissent les soirées où sa tante et sa cousine Marie lui parlent de religion. Elles l’incitent à aller à St Augustin rencontrer le père Huvelin à qui il avoue désirer retrouver la foi. Le père le fait s’agenouiller, le confesse et lui donne l’Eucharistie. Aussitôt Charles s’attache indéfectiblement au Christ qu’il veut imiter en tout.
Durant 11 ans, il s’astreint à être le plus humble et le plus pauvre possible. Il sera moine à la Trappe de ND des Neiges, et à celle d’Akbès, où il vit en ermite.
Le père Huvelin le conseille, l’envoie à Nazareth et l’invite au sacerdoce pour se donner tel le Christ. Il a 43 ans lorsqu’il est ordonné. Il part à Béni Abbés en Algérie créer une Fraternité, où le Sacré-Cœur sur la poitrine, il accueille et soigne ceux qui passent, pauvres et militaires.
Frappé de l’esclavage qui perdure, il rachète des esclaves aux nomades du Hoggar. Petit à petit il devient l’ami des Touaregs, étudie leur langue, leur chef l’autorise à s’installer à Tamanrasset. Leur amitié comble sa solitude et le fait que sans servant, il ne puisse plus dire la messe, mais il est heureux et rayonne d’amour pour chacun.
Des soldats l’aident à construire un ermitage au sommet de l’Assekrem, où il souhaite mourir et être enterré, mais c’est à la porte du fortin construit pour protéger les populations qu’il sera trahi et tué.
Bernard était employé chez un patron quand il a décidé, il y a quarante ans de se lancer dans son activité.
Les débuts ont été chaotiques : lui et son épouse Francine distribuaient avec une 2 CV !!!
Maintenant l'entreprise compte une quinzaine de salariés : cousins, neveux et nièces... c'est une entreprise familiale.
Pratiquement, Bernard s'approvisionne à Rungis et vend sur les marchés de Nanterre, Arnouville et La Celle Saint Cloud ville qu'il apprécie pour la gentillesse de ses clients. Gentillesse renvoyée d'ailleurs car il n'hésite pas à participer aux ventes du Secours Catholique ou à brader aux amateurs de confitures les fruits fragiles et risquant l'invendu. Pensez à lui en retourner un pot : il est amateur !
Au bout de quarante ans d'activité, l'heure de la retraite arrive. Mais restons sereins : même s'il passe la main, Bernard sera toujours présent. Car il le dit lui-même : sans les clients, la vie est ennuyeuse.
MERCI à tous ceux qui ont répondu à l'appel de la paroisse, de la mairie ou des associations caritatives de la ville pour aider à l'accueil et à l'hébergement des ukrainiens dans notre ville !
A ce jour, il y a environ 30 familles hébergées soit dans des logements mis à disposition par la mairie, la Siemp et l'Essor soit logées chez des particuliers.
La mairie et les associations caritatives de la ville se sont mobilisées pour organiser l’accueil des familles ukrainiennes en lien avec les familles qui hébergent des familles ukrainiennes.
L’association Etincelle et le réseau fraternel ont pris en charge la gestion des logements mis à disposition par la Ville et Elogie SIEMP.
Il a fallu meubler les logements, prendre en charge les assurances, les abonnements d’eau, d’électricité, toutes les charges…
La Conférence Saint Vincent de Paul a mis sa camionnette à disposition pour réaliser les déménagements de meubles.
Le Secours catholique a mobilisé des référents pour accompagner les familles et proposé des moments de convivialité les jeudis après-midi.
La Croix Rouge a pris en charge l’aspect alimentaire et organisé les cours de français en lien avec l’ASA.
Toutes les associations ont participé à la coordination organisée par la Ville.
A l’initiative du Secours catholique, une réunion à eu lieu pour tous les référents de famille ukrainiennes logés en famille ou dans des logements indépendants pour faire un point sur les situations administratives et faire un partage d’information.
Alicia Beauvisage est née au Salvador, où la dévotion au Sacré Cœur de Jésus est très répandue. Mariée, et mère de famille, elle habite maintenant en France depuis plus de quarante ans.
En avril 2005, elle trouve dans une brocante, une relique de Sainte Marguerite-Marie Alacoque, le lendemain de la mort de Jean-Paul II, le dimanche de la Miséricorde Divine.
Touchée par la grâce du Sacré cœur, cette relique la ramène naturellement au Sacré-Cœur de Jésus, et à Paray-le-Monial, lieu des apparitions de Jésus à Marguerite-Marie.
Depuis, Alicia est une apôtre infatigable pour faire connaître le Sacré-Cœur, témoigner de son action à travers le monde et nous apprendre à l’aimer !
Avec le père Edouard Marot, ancien recteur du sanctuaire de Paray-le-Monial, Alicia est ainsi partie en mission dans seize pays d’Amérique Latine, a rencontré des évêques, des hommes politiques pour les encourager à consacrer leur pays au Cœur sacré de Jésus. Ainsi, six pays d’Amérique Latine se sont consacrés au Cœur de Jésus.
A la demande d’Alicia Beauvisage, dix diocèses de France ont accepté le pèlerinage des reliques de sainte Marguerite-Marie.
Pour Alicia, le Seigneur se sert de sainte Marguerite-Marie pour que nous ayons un Cœur-à-cœur avec Lui et qu’ainsi, Il puisse réaliser en nous les merveilles de Son Amour. C’est un appel urgent que Jésus nous fait pour que nous nous rapprochions de Son Cœur qui nous aime. Son cœur c’est la source de la miséricorde, qui vient nous guérir de nos misères.
La dévotion au Sacré-Cœur de Jésus c’est l’amour de Jésus pour chacun de nous, même pour ceux qui ne s’intéressent pas à Lui, et c’est aussi l’amour des hommes pour Jésus.
Depuis sa rencontre avec le Sacré-Cœur de Jésus, Alicia n’a de cesse d’encourager la consécration au Sacré-Cœur de Jésus.
- la messe de rentrée est le dimanche 25 septembre à 10h30 à NDB