1. L'édito
L’édito du Père Damien : un mois pour se mettre en Celle
2. Actualités de la paroisse
2.1 Etienne Delbende notre nouveau séminariste
2.2 La transformation pastorale
3. Actualité de l’Eglise
3.1 JMJ des jeunes diocésains
3.2 La Grande Marche Saint Joseph
3.3 Les marches amicales du Père Michel avec Etincelle
4. Coup de coeur
Bonjour Mesdames les coiffeuses
5. Agenda
Au moment où j’écris ces lignes, un mois est passé depuis que j’ai pris mes fonctions à la Celle-Saint-Cloud. Deux éléments retiennent à présent mon attention.
Le premier que je souligne est le contexte très particulier dans lequel nous évoluons. Par exemple, nous recevons en ce moment le rapport de la commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise. J’avoue qu’il y a des sujets plus légers pour faire connaissance. Mais nous n’avons pas choisi ce calendrier, et je suis bien sûr disponible pour en parler avec vous.
Par ailleurs nous sentons la société se passionner pour les débats qui animeront de plus en plus la campagne présidentielle. Enfin l’épidémie continue de contraindre nos vies quotidiennes, et les décisions politiques engendrent quelques tensions. A ce sujet, la retenue et la discrétion les uns vis-à-vis des autres sont les bienvenues, pour que chacun se sente respecté dans les choix qu’il pose. Nous pouvons bien avoir des désaccords, mais que sont-ils en regard de la foi qui nous unit, et des vertus chrétiennes que nous tâchons de cultiver ensemble ?
La deuxième élément est la vitalité évangélique et missionnaire de la paroisse. Les équipes sont bien constituées, les mouvements d’Eglise bien ancrés, et les associations très actives. La piété est ardente pour prier Dieu, les idées fourmillent pour annoncer l’Evangile, les initiatives ne manquent pas pour servir les pauvres.
Pour un nouveau curé, découvrir un tel environnement est autant une source d’émerveillement qu’un défi à relever. Servir l’Eglise dans ce contexte représente en effet un privilège et comporte une réelle exigence, pour être à la hauteur de ce que le Seigneur attend de lui.
Si être le serviteur de ses paroissiens est le devoir propre de celui qui a charge d’âme, prier pour qu’il soit un bon serviteur est la responsabilité de tous les fidèles. Aussi je compte sur votre prière, et non seulement pour moi, mais encore pour les pères que le Seigneur me donne comme compagnons de route. Enfin, il revient à tous de prier les uns pour les autres, et pour tous ceux d’entre vous qui œuvrent humblement à la vigne du Seigneur.
Afin d’entretenir le dynamisme de la paroisse, je souhaite continuer à appeler tous ceux qui veulent servir leurs frères, les encourager, et toujours leur montrer le Christ comme la Source de notre action et le terme de notre pèlerinage terrestre.
L’année que nous venons d’inaugurer s’annonce bien chargée. Abordons-la avec l’enthousiasme et la joie de ceux qui mettent leur confiance dans le Seigneur. En ce mois du Rosaire, je confie encore chacun de vous à l’intercession de notre Mère du Ciel. Que Dieu vous garde !
Père Damien Warnan, curé de la paroisse
Nous sommes très heureux d’accueillir cette année Etienne Delbende, un séminariste en formation qui viendra à La Celle Saint-Cloud en immersion pendant les vacances scolaires.
Etienne, pouvez-vous vous présenter ?
« J’ai 27 ans, j’ai grandi dans la paroisse de Montigny-Voisins-le-Bretonneux. Troisième d’une famille de cinq enfants, j’ai énormément reçu par ma famille ! J’ai grandi aussi grâce au scoutisme, que j’ai continué en parallèle d’une prépa puis d’une école de commerce à Rouen, en étant chef de troupe.
Comment est née votre vocation ?
La vie étudiante et la découverte du monde professionnel (grande distribution, en alternance) m’ont beaucoup plu, mais la question vocationnelle m’ayant mystérieusement accompagné depuis mon enfance, je suis rentré en propédeutique à la Maison Saint Jean-Baptiste à Versailles, puis j’ai continué ma formation de séminariste à Chatou pour les deux années de philosophie.
Pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours actuel ?
Pour étudier la théologie, l’évêque m’a envoyé au studium de Notre Dame de Vie, près d’Avignon. J’y suis très heureux depuis un an, dans un cadre paisible, priant et stimulant intellectuellement.
… et sur vos loisirs ?
Clarinettiste, j’aime aussi beaucoup chanter en polyphonie. Quand l’occasion se présente, je me ressource volontiers avec un peu d'alpinisme ou de voile. J’aurai la joie de vous retrouver cette année lors de mes retours dans le diocèse pendant les vacances. Et je vous remercie du fond du cœur pour votre accueil déjà très chaleureux ! A bientôt ! »
« Je rêve d’une Eglise profondément transformée et missionnaire Et vous de quoi rêvez-vous ? »
Le 5 juin dernier, les responsables des services paroissiaux ont été invités à une rencontre sur la Transformation Pastorale.
Qu’est-ce que c’est la Transformation Pastorale ? en quelques mots : c’est la conversion de l’Eglise à la dimension missionnaire : en fait depuis plusieurs années déjà, notre paroisse est entrée dans ce « processus » qui pousse à avoir à cœur de s'accueillir tous et chacun, proche ou loin de l’église et de sortir pour aller à la rencontre des autres pour leur partager la joie de l’Amour du Christ qui nous anime.
Et concrètement dans notre paroisse, que proposons nous ? C’est pour qui ?
Cette conversion nous concerne tous : chacun est appelé à son niveau, dans son environnement propre (famille, équipe, association, vie professionnelle …) à ne pas se replier par facilité et confort en un entre soi bien rassurant.
En cette période de rentrée, nous sommes particulièrement sollicités pour accueillir : par exemple, en allant plutôt rencontrer les « nouvelles têtes » à la sortie de la messe, ou encore en accueillant avec bienveillance de nouvelles personnes dans mon équipe. Les propositions de services ne manquent pas (éveil à la foi, accompagnement de jeunes, des personnes en deuil…). Vous êtes bienvenu !
La transformation pastorale, processus de conversion continue, est comparable à un itinéraire, avec comme point de départ le monde d'aujourd'hui, détourné de Dieu et comme point d'arrivée, un chrétien à l'écoute de l'œuvre de Dieu, qui se met lui-même à agir et à accueillir : le disciple-missionnaire. C'est le rôle de la paroisse de proposer à chacun différentes étapes/propositions pour sans cesse grandir dans l'Amour de Dieu.
Voilà le chemin qui nous est offert, un chemin de sanctification qui est ouvert et accessible à tous et auquel Jean-Paul II nous invitait déjà il y a 40 ans dans son encyclique sur la miséricorde divine : « l'Eglise elle-même doit être toujours guidée par la pleine conscience qu'il ne lui est permis à aucun prix, dans cette œuvre, de se replier sur elle-même. Sa raison d'être est en effet de révéler Dieu, c'est-à-dire le Père qui nous permet de le «voir» dans le Christ. »
Tous les jeunes du diocèse, qu’ils soient lycéens, étudiants ou jeunes pros, sont attendus les 20 et 21 novembre prochains pour vivre un week-end de festival de folie, dans la joie et la bonne humeur ! Alors, levez-vous ! Venez tous nous rejoindre ! Ce festival est fait pour vous.
Voir https://cathojeunes78.fr/leve-toi-le-festival-qui-reveille-ta-joie-missionnaire/
Fin 2020, le pape l’a déclaré : l’année 2021 serait consacrée à Saint-Joseph. Quelques croyants ont répondu à cet appel en organisant du 7 juin (date anniversaire de l’apparition de Saint-Joseph au Bessillon-Cotignac dans le Var) au 15 août 2021, une "Grande Marche de Saint-Joseph", partant du Parvis de Notre-Dame de la Pentecôte à la Défense, via la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre jusqu’au sanctuaire de Cotignac, accompagnés d’une statue de Saint-Joseph de 2,5 mètres.
Ce pèlerinage reprenait les ingrédients de la réussite du pèlerinage du M de Marie réalisé en 2020 : un chemin avec des étapes dans des sanctuaires mariaux, ou dédiés à Saint-Joseph, des veillées missionnaires, tout en confiant des intentions à Saint-Joseph. L’invitation était faite à tous, croyants ou non.
L’objectif était d’aller à la rencontre des gens croisés sur les routes et dans les villages de France, de toucher les cœurs de tous.
La simplicité évangélique a donc guidé ce pèlerinage, les marcheurs pouvant rejoindre ce parcours quand ils le souhaitaient, que ce soit pour quelques heures ou pour quelques jours. Chacun des pèlerins était autonome pour sa nourriture et pour le logement. Seul le lieu de bivouac où planter sa tente tous les soirs et une voiture pour porter sacs & tentes la journée étaient organisés, ainsi que le passage par des endroits où se ravitailler.
Au rythme soutenu de 15 km par jour, les pèlerins ont confié les intentions de prière reçues sur leur site internet, ou au fil des rencontres sur le chemin, en égrenant leur chapelet. Ils ont prié plus spécialement pour les familles, les travailleurs, et la paix pour notre pays.
« Saint Joseph est un saint très populaire que les gens aiment énormément », remarquait le frère Hubert Marie, recteur du sanctuaire de Cotignac. C’est un saint pour tous, pour les époux, pour les familles, pour les mourants, pour les travailleurs… un saint de la vie quotidienne. Saint Joseph nous entraîne vers Marie, apparue à Cotignac portant Jésus dans les bras. Nous nous en remettrons à ces trois cœurs unis pendant ce pèlerinage ».
La Grande Marche de Saint Joseph arrive à Cotignac - YouTube
Randonnées amicales : Nous rejoindriez-vous cette année ?
Du 12 au 18 juillet 21, ces randonnées ont permis de créer des liens d’amitié entre les habitants des différents quartiers de La-Celle-Saint-Cloud. Une belle ambiance, un bel esprit, même quand il pleuvait fort ! Elles ont permis aussi de mieux découvrir nos belles forêts et notre patrimoine. 67 personnes y ont participé, un ou plusieurs jours. Nous avons été bien soutenus par l’Espace A. Joly et la Mairie, ce qui était important pour joindre un public non paroissial. Cette initiative permet à la Paroisse de se mettre au service de tous les habitants. Tous nous avons besoin de ne plus rester confinés en élargissant le cercle de ceux que nous connaissons déjà pour nous enrichir de nouvelles connaissances.
Forts de cette expérience, nous venons de décider d’en proposer une par mois en 2021-22. Simplement, une sur trois serait plus courte, pour que ceux qui ont quelques difficultés à marcher puissent y venir. Elles auront lieu le dimanche, avec pique-nique ensemble. Parfois nous ferons du co-voiturage.
Une équipe s’est formée pour leurs animations. Merci à ceux qui voudront bien la rejoindre.
Pour vous proposer, contacter Franciane Naudin : mimosa5@orange.fr
D’ici peu nous établirons et publierons un calendrier pour l’année. Déjà vous pouvez en parler autour de vous. Le bouche à oreilles et le meilleur média !
La 1ère randonnée aura lieu le dimanche 17 octobre du château de St Germain-en-Laye à celui de Maison-Lafitte (12,5 km, visite de ce dernier possible). Rendez-vous 9H30 précise devant l’Espace André Joly, place du jumelage, avec son pique-nique.
Merci de vous inscrire sur randonneesamicales@gmail.com si possible avant le 10 oct au soir et de signaler si vous pouvez disposer d’une voiture.
Père Michel Meunier, 06 61 16 94 62, michel.meunier12@free.fr
J'ai ouvert mon salon il y a 10 ans, l'année de la naissance de mon fils. : mon fils est né au mois d'avril et j'ai ouvert au mois d'avril.
J'avais été contactée par un agent immobilier : ils étaient à la recherche d'un coiffeur pour ouvrir un salon à Sainte Claire.
J'ai toujours voulu être coiffeuse, mon désir était que mes clients se sentent beaux et bien après être coiffés.
Ma création n'a pas été facile mais j'y suis arrivée avec de la détermination.
J'ai une clientèle de quartier, fidèle, avec laquelle j'ai une bonne relation ; cela m'a beaucoup aidée pendant la période COVID : j'ai reçu beaucoup d'appels de soutien et de bienveillance pendant cette période difficile. Cela m'a aidée à garder le moral.
La pente est difficile à remonter, mais petit à petit nous y arrivons.
Lydie habite La Celle Saint-Cloud depuis un an.
Avant, elle travaillait dans des grands salons de coiffure parisiens.
Lors de son installation avec son mari et ses deux petites filles à La Celle Saint-Cloud, elle a choisi d’exercer son métier en tant que coiffeuse à domicile.
Pourquoi ce choix professionnel ?
C’est pour « jongler entre vie professionnelle et vie de Maman » et « être là pour ses enfants » ; « c’est une bonne organisation pour la vie de famille » !
Que veut dire « coiffer à domicile » ?
Coiffer à domicile c’est aller à la rencontre des gens. Lydie aime ce qu’elle fait et les relations qu’elle tisse avec les autres : « ce qui est important dans mon métier, c’est aussi un relationnel humain… et faire du bien aux gens » en les coiffant.
Lors de certains rendez-vous, il arrive que Lydie coiffe la famille, et aussi des copines invitées de la famille !
« J’ai beaucoup de chance d’être épanouie dans mon milieu professionnel, dans les relations humaines… j’ai une belle étoile au-dessus de ma tête ! ».