1. Edito du Père Ronan

Comment vivre ses vacances avec Dieu ?

Le temps des vacances est un temps privilégié … pour prendre son temps.

Pas besoin d’aller au bout du monde, de vivre des aventures exceptionnelles, des expériences hors du commun. L’essentiel n’est-il pas de pouvoir s’arrêter, souffler, se ressourcer et de savoir prendre le temps pour chaque chose ?

Le temps de regarder les paysages qui nous entourent, de nous émerveiller pour la beauté de la création. (Cela peut être bien sûr à La Celle Saint-Cloud, la nature est si belle autour de nous.) Le temps d’aller rencontrer un voisin, d’échanger avec ceux qu’on croise parfois si rapidement. Le temps de lire, de respirer … et même de savourer l’instant présent, le soleil qui luit, la pluie qui rafraichit, le vent qui caresse ou qui décoiffe.

Et si nous prenions conscience que ces minuscules instants nous rapprochent de Dieu ! Le silence nous aide à accueillir sa Parole, l’émerveillement face à la création nous renvoie naturellement vers le Créateur, la joie du partage nous fait goûter un peu de son Amour. Bien sûr, l’idéal serait de faire une retraite dans une abbaye, de faire une session dans un sanctuaire… mais soyez sûrs que vous pouvez vivre partout de la présence divine.

Il suffit de prendre le temps, un peu de temps pour souffler, un peu de temps pour écouter, un peu de temps pour prier… et vos vacances seront belles de tout ce qui vous sera donné de vivre.

Père Ronan Dyèvre

2. Actualités de la paroisse

2.1. Une démarche jubilaire vécue en paroisse : le pèlerinage à Saint-Louis de Versailles

Le dimanche 16 mars, à l’initiative de notre Curé, le Père Damien Warnan, notre paroisse s’est mise en marche pour vivre ensemble la démarche du passage de la Porte Sainte de notre cathédrale, à l’occasion du jubilé de l’Année Sainte 2025.

Le rendez-vous était fixé à 12h45 à la Porte Saint-Antoine du Parc de Versailles pour un rassemblement des pèlerins avec un message d’accueil du Père Damien, quelques chants de louange et le lancement d’un chapelet dédié aux cinq mystères joyeux qui retracent la vie de la Vierge Marie. Ce chapelet s’est poursuivi pendant toute la traversée du Parc jusqu’à la grille des Matelots, le tout sous un joyeux soleil de mars, un peu frais comme il se doit. La marche totale était de 4 Km, et l’arrivée à Saint-Louis prévue à 14h.

Nous partîmes une centaine, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes 170 en arrivant au port, c’est-à-dire à la Cathédrale Saint-Louis, qui nous était offerte pour cette occasion. Là, le Père Damien et le Père Ronan rappelèrent aux pèlerins la signification de l’Année Sainte et la grâce de l’indulgence plénière qui est associée au franchissement de la Porte Sainte. Les pèlerins purent suivre ensuite les neuf stations du Jubilé qui avaient été préparées par le Diocèse et réparties dans toute la cathédrale. Enfin, un temps d’adoration du Saint-Sacrement vint clore cette belle liturgie, avant l’envoi final par le Père Damien et le retour à La Celle Saint-Cloud, à pied, à cheval ou en voiture ! Tous les participants étaient heureux d’avoir vécu ce beau moment, simple et priant, et d’avoir mieux compris le sens de cette démarche jubilaire.

 

2.2. Les Scouts Unitaires de France (SUF Sain Jean Bosco)

Le groupe Scouts Unitaires de France Saint Jean Bosco de La Celle Saint-Cloud, propose aux jeunes une aventure humaine et spirituelle unique, enracinée dans la nature et la foi chrétienne. Ce mouvement joyeusement catholique, animé par des chefs et cheftaines de 17 à 25 ans, s’appuie sur la pédagogie scoute initiée par Baden-Powell et adaptée au message de l’Évangile par le père Sevin. À travers le jeu, la vie en pleine nature et la progression personnelle, les jeunes développent leurs talents, apprennent à coopérer, à servir et à grandir avec le Christ.

Le jeu, moteur de l’apprentissage, permet à chacun de progresser avec enthousiasme, tandis que la nature, cadre privilégié des activités, invite à la débrouillardise, à l’émerveillement et au respect de la Création. Camps d’été, week-ends sous tente, constructions en bois, veillées et marches sont autant d’occasions de se dépasser, de renforcer son caractère et de vivre la fraternité. Chaque tranche d’âge suit une pédagogie adaptée.

Les Jeannettes (8-12 ans) vivent l’aventure en ronde, sur les pas de Jeanne d’Arc enfant. Elles découvrent leurs talents, apprennent à vivre ensemble et trouvent leur place dans le groupe.

Les Louveteaux (8-12 ans), réunis au sein d’une meute de 24 garçons, vivent dans la nature de grandes aventures sur le thème du Livre de la jungle et apprennent à mettre leurs talents au service des autres, pour grandir et se dépasser.
Les Guides (12-17 ans) progressent en équipe au sein de la compagnie. Elles y cultivent autonomie, esprit de service et engagement personnel, dans un climat de confiance et de foi.

Les Éclaireurs (12-17 ans) sont organisés en patrouilles au sein de la troupe. Ils apprennent à prendre des responsabilités et à transmettre par l’exemple, selon la « pédagogie du grand frère ».

Les Guides-Aînées, rassemblées au feu, s’engagent dans le service, l’aventure et la prière. Elles cherchent à devenir lumière du Christ pour les autres.

Les Routiers, réunis en clan, avancent sur un chemin de service, de fraternité et de foi. À travers l’action et la réflexion, ils se construisent comme des hommes libres, heureux et engagés.

Le groupe Saint Jean Bosco s’inscrit pleinement dans la mission des SUF : faire grandir les jeunes avec le Christ pour en faire des adultes responsables, joyeux et au service des autres et de la Création.

Pour toute demande d’inscription ou d’informations : lcscsaintjeanbosco@scouts-unitaires.org, et pour en savoir plus sur la pédagogie SUF : https://www.scouts-unitaires.org/notre-pedagogie/.

 

2.3. Qu’est-ce que la Garde d’Honneur ?

Une rencontre pour présenter la garde d’honneur à l’ensemble des paroissiens est prévue le samedi 14 juin à 16h30 à Notre Dame de Beauregard. Une trentaine de paroissiens de notre paroisse se sont déjà engagés à faire partie de la Garde d’Honneur.

La Garde d’Honneur du Sacré-Cœur de Jésus est une dévotion de l’Église catholique romaine.

Il s’agit de choisir une heure et l’offrir chaque jour au Cœur de Jésus, sans changer l’activité ordinaire. Ce peut être par exemple votre heure de sport, heure de repas, pendant votre travail, dans les transports …

Cette pratique trouve son origine au Calvaire avec la présence aimante de Marie, Jean, Marie- Madeleine au pied de la Croix. Au XVIIe siècle, le Christ rappelle à Marguerite-Marie Alacoque, Visitandine, de quel amour Il a aimé les hommes et combien Il souffre de leur indifférence.

Toute personne, quels que soient son état de vie ou son âge, peut faire partie de la Garde d’Honneur du Sacré-Cœur. La participation consiste dans le choix d’une heure de la journée et d’offrir chaque jour cette heure au Cœur de Jésus. Il n’est pas nécessaire d’aller dans une église pendant cette heure, le principe étant de continuer son occupation du moment. L’important, dans cet engagement, est l’amour déployé dans tout ce qui est fait et vécu durant cette heure, où que l’on soit, quoi que l’on fasse. Le Garde d’Honneur est appelé à répondre à l’amour de Jésus pour tous les hommes par l’offrande quotidienne de l’heure choisie. Ainsi, à tout instant, des hommes et des femmes de toutes conditions, rendent à Jésus amour pour amour.

L’objectif est qu’à toute heure du jour, des Catholiques fervents soient attentifs à l’Amour actuel du Seigneur pour chacun d’eux et pour leurs frères.

Rendez-vous le 14 juin pour en savoir plus et pour vous inscrire si vous le souhaitez.

3. Actualité de l’Eglise

3.1. Canonisation de Pier Giorgio Frassati

Pier Giorgio Frassati, est né un samedi saint en 1901, à Turin, en Italie, dans une famille bourgeoise du Piémont. Son père Alfredo, agnostique, est journaliste, fondateur de la Stampa, grand journal italien, et diplomate. Sa mère Adelaïde, catholique mais peu pratiquante, est peintre.

Il s’engage dans de nombreuses œuvres : Conférence de Saint-Vincent, dès ses 17 ans, puis l’Action catholique, la Fédération universitaire catholique italienne (Fuci). Il aime rendre service aux amis, mais surtout aux plus pauvres et aux isolés. Il apporte de la nourriture, des vêtements, du charbon, mais aussi des soins et du réconfort. Il dépense tout l’argent que lui donne sa famille et ses parents n’apprécient pas son mode de vie.

Frassati est décédé à l’âge de 24 ans en 1925 des suites de la poliomyélite. Le 6 juillet, pour ses funérailles, une grande foule se presse, ce sont tous ceux qu’il a aidés. Son père Alfredo comprend alors qui il était vraiment. Marqué par l’action et le dévouement de son fils, Alfredo se convertit. 

Le pape François a annoncé que Pier Giorgio Frassati sera canonisé lors du Jubilé des Jeunes, du 28/7 au 3/8/25.

Frassati est particulièrement connu pour sa phrase « Verso l’Alto », qui signifie « vers les hauteurs », une expression qui résume son aspiration à atteindre les sommets de la vie éternelle avec le Christ. Voici les miracles qui lui ont été reconnus :

  • le miracle qui a permis d’ouvrir la cause de béatification de Pier Giorgio Frassati est celui de la guérison de Domenico Sellan en 1933. Ce dernier était atteint d’une tuberculose osseuse en phase terminale. Un prêtre lui apporta une image du jeune Pier Giorgio avec une prière qu’il récita avec foi. Peu après, les médecins constatèrent sa guérison complète et définitive. Domenico vécut 35 ans après le miracle ;
  • le deuxième miracle est la guérison inexpliquée d’un séminariste mexicain victime d’une rupture au tendon d’Achille, qui s’est guérie lors d’une neuvaine au bienheureux Pier Giorgio Frassati en 2017.

Lorsque la dépouille de Frassati a été transférée dans la cathédrale de Turin en 1981, son corps a été trouvé intact.

Pour en savoir plus : Pier Giorgio Frassati : La biographie du nouveau saint de Patrick Sbalchiero chez Artège.

3.2. De plus en plus de catéchumènes !

En France, si le nombre des baptêmes d’enfants a diminué de moitié en 20 ans en passant de 400 000 dans les années 2000 à moins de 200 000 en 2024, les catholiques peuvent se réjouir de voir celui des catéchumènes fortement augmenter ces dernières années :

  • les adultes sont passés d’environ 4 000 par an avant 2020 à plus de 10 000 cette année ;
  • les adolescents d’une moyenne de 1 500 par an avant 2020 à plus de 7 500 cette année.

Pourquoi cette évolution ?

Leur motivation est variée. Le contexte d’incertitude que nous connaissons peut susciter la recherche d’une démarche personnelle de spiritualité. La vie superficielle fondée uniquement sur la consommation et les plaisirs ne parait plus suffisante. Les catéchumènes cherchent à approfondir une démarche d’intériorité fondée sur une recherche spirituelle : comment donner un sens à leur existence. Le témoignage d’un proche, soit de la famille (grands-parents, parents ou autres) soit d’un ami inspire souvent cette démarche. Pour les adolescents, Internet les aide aussi dans leur recherche. Ils se renseignent souvent sur la religion catholique, notamment grâce à des « You-tubeurs » comme le frère Paul-Adrien d’Hardemare, Sœur Albertine, et beaucoup d’autres… qui rendent la foi plus compréhensible et accessible.

Cependant, leur décision d’entamer librement un parcours de catéchuménat reste un mystère : celui du souffle de l’Esprit et de la rencontre personnelle avec le Christ. Ce renouveau de la Foi est une source d’espérance infinie pour nous et pour le monde.

Le catéchuménat en quelques chiffres :

Au niveau national, les catéchumènes adultes proviennent de tous les milieux professionnels. On constate une forte progression chez les étudiants. Les « ouvriers – techniciens – employés » restent majoritaires. La moitié provient de familles chrétiennes, l’autre moitié provient parfois d’autres religions, plus souvent d’un milieu athée. Trois quarts vivent en zone urbaine, un quart en zone rurale. Deux tiers sont des femmes, un tiers des hommes. Pour la répartition des âges : 40% ont entre 18 et 25 ans, 40 % entre 26 et 40 ans, 20 % plus de 40 ans.

Pour notre paroisse, on comptait entre 1 et 4 baptêmes dadultes par an que nous devrions doubler en 2026. Mais surtout, nous comptons aujourd’hui un groupe de catéchumènes et de confirmands de plus de 20 personnes qui ne cesse d’augmenter. Après une moyenne d’environ 5 par an avant 2021, les catéchumènes adolescents étaient 8 cette année et seront 15 en 2026.

En fin de parcours, deux cas sont possibles :

  • pour les catéchumènes, jamais baptisés, les trois sacrements baptême, première communion et confirmation leur sont donnés en même temps dans leur paroisse lors de la veillée pascale ;
  • pour les confirmands, déjà baptisés, les deux sacrements, première communion et confirmation, leur sont données lors d’une célébration diocésaine à la Pentecôte. L’année dernière, ils étaient 280, pour moitié à la Cathédrale de Versailles et pour moitié à la Collégiale de Mantes ; cette année, ils seront 450.

Un très grand merci aux responsables d’équipe et aux nombreux paroissiens très fidèles à leurs engagements. Ils les accompagnent personnellement tout le long d’un parcours qui dure environ deux ans entre leur demande et leur baptême ou leur confirmation.

 

4. Coup de cœur : l’Aide à l’Eglise en Détresse (AED), témoin de l’espérance

Quel rôle joue l’AED pour les chrétiens dans le monde ?

Natalie CHAMBON, Responsable de la communication et des événements à l’AED France depuis septembre 2014, témoigne de son engagement personnel et des missions de l’AED.

Pourquoi avoir choisi de vous engager au service de l’AED ?

C’est une vraie grâce de pouvoir travailler à promouvoir une cause qui m’est chère… et cela peut aider les chrétiens dans le monde. Ça donne du sens à ma vie ; il y a une unité de vie entre ma vie personnelle, familiale et ma vie professionnelle de catholique engagée.

Quelle est la vocation de l’AED ?

L’AED a trois missions clés.

  1. INFORMER sur la situation des chrétiens dans le monde : on doit être leur porte-parole. 360 millions de chrétiens dans le monde ne peuvent pas vivre librement leur foi.
  2. PRIER: les chrétiens que nous rencontrons nous demandent de prier pour eux. Cette communion dans la prière nous fortifie tous et nous porte les uns les autres. La foi de ces chrétiens nous édifie.
  3. AGIR par le financement de projets pastoraux : 5 000 projets dans 140 pays sont financés grâce aux dons de nos bienfaiteurs. L’AED s’appuie sur l’Eglise locale qui connaît parfaitement les besoins des chrétiens sur place.

Notre ADN, c’est l’aide pastorale. L’AED œuvre avec les évêques, les congrégations religieuses. Les projets sont divers, par exemple : formation des prêtres et des séminaristes (la formation d’un séminariste sur dix dans le monde est financée par l’AED), aide de subsistance aux congrégations religieuses, achat de véhicules pour permettre aux prêtres d’aller dans les villages les plus reculés, traduction de la Bible en 70 langues, construction et reconstruction d’églises.

De plus, en cas d’urgence, la connexion avec les évêques permet de réagir et d’acheminer très vite des aides (en Ukraine, Syrie, Liban, Irak, Birmanie…).

Caractère unique de l’AED :

  • présence dans presque tous les pays avec la connaissance précise des besoins de l’Eglise sur place ;
  • projets pastoraux concrets, que les donateurs peuvent suivre ;
  • dimension internationale : participation à l’universalité de l’Eglise.

L’AED est engagée pour la pérennité de la présence des chrétiens, et pour qu’ils puissent vivre leur foi.

Pour aller plus loin sur l’AED : https://aed-france.org/ et sur ses actions : https://aed-france.org/toute-lactualite-chretienne/ et le podcast « Témoins de l’Espérance » : https://aed-france.org/decouvrez-notre-podcast/

5. Coup de projecteur sur un vendeur du marché : la maison Beyeler

Installée depuis presque 80 ans sur les marchés de La Celle Saint-Cloud, Le Chesnay, Ville d’Avray …la Maison Beyeler est un incontournable de la charcuterie, volailles et des bons petits plats préparés façon traiteur ! Du poulet rôti en passant par la belle côte de bœuf pour le BBQ familial du dimanche.

Ce sont 4 générations qui se succèdent depuis la création de l’entreprise en 1947. Aujourd’hui le papa de Fabrice, Jean, bien que retraité est toujours présent sur le marché et nous livre quelques « recettes » de sa passion : avant tout, pour exercer ce métier, il faut aimer le client, être à son écoute, accompagner ses goûts et envies au fil des saisons et bâtir une relation de confiance : de bons produits et des clients satisfaits ! Les attentes du client évoluent : la cuisinière d’aujourd’hui passe moins de temps dans sa cuisine, mais cherche toujours le bon produit, et la bonne recette proposée par Fabrice et son papa.

C’est un métier exigeant : des horaires « élastiques » quel que soit le temps (froid, pluie, chaleur, canicules …), les réveils sont toujours matinaux afin de bien préparer l’étalage du marché, qui invite à avoir une hygiène de vie pour toujours accueillir son client dans la bonne humeur.

Mais pour conclure, c’est un métier fantastique, me glisse le père de Fabrice, et mes enfants et petits-enfants (Benjamin, Camille …) sont tous partant pour continuer ! C’est une grande fierté pour moi !

6. Le saviez-vous ? La Curie romaine : serait-ce une nébuleuse ?

La Curie Romaine semble difficile à comprendre, notamment à cause de l’utilisation d’un vocabulaire très spécifique.

Une première définition simple permet de la cerner : « La Curie romaine est l’ensemble des institutions administratives du Saint-Siège. C’est l’organe central du gouvernement de l’Église catholique. Placée sous la primauté pontificale de l’évêque de Rome, elle est au service du pape, successeur de Pierre, et des évêques, successeurs des apôtres ».

« Pour les nuls », pour faciliter la compréhension, on peut se permettre de faire les comparatifs suivants.

Le Pape, évêque de Rome, est le chef de l’Eglise Catholique. Lors d’un conclave, il est élu à vie par le Collège des Cardinaux électeurs, alors qu’en France, le Président est élu par le peuple pour une période déterminée de 5 ans.

Seul le Pape nomme les Cardinaux : créés à la discrétion du pape lors de consistoires ordinaires, les cardinaux reçoivent un titre ou une diaconie qui fait d’eux des membres du clergé du diocèse de Rome. Selon le droit canon, leur rôle est, en cas de vacance du siège apostolique, d’élire leur évêque, qui porte le titre de pape, mais aussi celui de l’assister, collégialement ou individuellement.

Le Conseil des Cardinaux regroupe 9 cardinaux autour du pape. Il peut être comparé aux « Conseils des Ministres ».

Les Consistoires ordinaires sont des réunions des cardinaux convoquées par le pape pour nommer de nouveaux cardinaux ou traiter d’une affaire habituelle. En moyenne, il y en a un par an.

Le Collège des Cardinaux, appelé « Sacré-Collège » jusqu’en 1983, est constitué par l’ensemble des Cardinaux, tous nommés par le pape. A ce jour, ils sont 252, dont 7 cardinaux français.

Le conclave est le lieu où sont enfermés les cardinaux rassemblés pour élire le pape pendant la période de vacance du siège pontifical. Seuls les cardinaux ayant moins de 80 ans sont électeurs : pour l’élection de Léon XIV, ils étaient 135 à pouvoir voter, dont 5 Français (cardinaux non électeurs : 117, dont 2 Français).

Les dicastères sont comparables aux Ministères. Il y en a 16. Ce sont les organismes constitutifs de la Curie romaine qui permettent au pape d’exercer son « pouvoir ordinaire, suprême, plénier, immédiat et universel » sur toute l’Église catholique romaine. Chaque dicastère est confié à un Préfet (équivalent de Ministre), toujours nommé par le Pape.

Dans un pays, le nonce apostolique est un évêque. C’est l’équivalent d’un Ambassadeur. Il tient le rôle d’envoyé permanent du pontife romain en tant que chef de toute l’Église auprès des Églises locales et en tant que souverain de la cité du Vatican auprès des gouvernements.

A Rome, la Curie romaine compte environ 3 000 employés.